Somewhere... In Hell... [PV]

Vingt-deux heures trente. Aily releva la tête de son oreiller. Un endroit tout à fait confortable et doux. Elle le regrettait déjà... Mais quand on a assez dormi... Que voulez-vous? Alors, elle se leva. Lentement. Etape par étape. D'abord on se redresse sur ses bras, puis on ouvre les yeux. On s'assoit sur le lit et on reprend peu à peu conscience du monde. Un pied à terre, puis deux. Elle arrangea un peu ses cheveux en bataille et se dirigea vers la salle de bain. Nouveau repos dans la baignoire. Séchage. Habillage. Coiffure et maquillage léger. Tout cela en une heure : elle n'avait rien à faire de plus alléchant ce soir. Rien de prévu. A part trouver un nouveau moyen de torturer les membres du WHC, évidemment. Mais il ne faut pas croire qu'elle s'y prêtait toutes les nuits. La haine est quelque chose qu'il faut savourer, un vrai plat en sauce coûteux et tout à fait succulent. De quoi vous allécher les babines pendant des siècles, rien de moins! Elle lança un ou deux morceaux de musique, histoire de faire taire le silence. Une chambre aussi grande, pour une seule personne... Si ça, ça n'était pas du luxe! Elle arrangea les draps de son lit, ne supportant pas le travail effectué par la femme de ménage environnante! Le ménage, c'était le domaine de celle tenant le balai! Mais le lit... Ah! Ce lit! Hors de question que ses draps en soie soient touchés par une autre! Aileen avait dû énormément 'travailler' pour pouvoir se les payer.

Minuit. Son heure de pointe. Elle avait toujours détester le jour et préférait largement y dormir. Une amie...? L'obscurité. Son domaine...? Le Joke, ainsi que les rues de plus en plus désertées de Sydney. La Créature descendit dans la boîte, au-rez-de-chaussée. Comme presque tous les soirs, plusieurs consommateurs et danseurs s'y trouvaient déjà. La demoiselle portait une de ses robes noires et échancrées, assortie à des bottes de la même couleur. Rien de bien surprenant en somme. Surtout dans son cas. Elle comptait se diriger vers le bar. Commencer par boire un verre et trouver quelqu'un qui le lui paierait. Mais voilà que cette chanson commença...

Elle arrêta sa route au milieu de la piste. Presque uniquement entourée de couples - officiels, officieux ou formés pour la chanson -, elle débuta un mouvement de bassin langoureux, accélérant de temps à autre, avant de se faire plus calme. Elle pencha sa tête en arrière et ferma les yeux, passant ses mains sur son cou. Une présence masculine vint se coller dans son dos et dansa en rythme avec elle. Elle ne se retourna pas pour savoir de qui il s'agissait. Elle s'en contrefichait, favorisant plutôt le chant, inaudible (mais juste) vu le volume de la musique. Un autre type vint se placer devant elle. L'autre s'en alla. Elle rouvrit les yeux, lui lança un de ses regards torves, dont elle avait le secret et passa ses bras autour de son cou. Un bon danseur. Bien... De quoi passer le temps. Puis, par dessus son épaule, elle aperçut un troisième homme, rentrant à peine dans le bar. Lui, elle le connaissait. Forcément, dirait-on. Elle se mit à sourire, sans le perdre du regard. Elle poussa son partenaire sur le côté et s'avança lentement mais sûrement vers Jason. Ce qu'il faisait là? Aucune idée. Ni aucune importance. Mais il semblerait qu'une force invisible donne toujours à Aileen de quoi s'amuser. Quand leurs regards se croisèrent, elle s'arrêta, reprit sa danse et les paroles :

"When her daddy tried to kill him, she said : "daddy oh don't you dare... He gives me fever..."

Elle finit ensuite le petit bout de chemin qui les séparait et posa son coude sur le dossier d'une chaise haute.

"Perdu?", lui demanda-t-elle sur un ton faussement innocent.

Impossible de trouver ce dont j'ai besoin ...

Même mon fidèle laptop me lâche impunément. Et me voilà prostré devant cet écran noir que j'ai préféré éteindre plutôt que de m'acharner dessus comme un homme qui aurait peu de jugeotte avec un matériel informatique. Je soupire, seul dans mon bureau à contempler la nuit qui ne va pas tarder à prendre place sur la ville. J'ai pour habitude de venir seul ici, c'est mon Sanctuaire et rien ni personne n'en vient à contrecarrer mes projets de solitude.
Etre seul, c'est mon domaine depuis ma plus tendre enfance et pourquoi vouloir changer ? Je n'en ai pas envie c'est tout. Mains dans les poches, je m'attarde devant la grande baie vitrée surplombant mon "territoire", ou mon quartier pour faire moins "animal" dans mes palabres. Je n'arriverais à rien, en tournant comme un félin emprisonné dans sa cage. J'aime la réflexion mais ça va bien pendant un certain temps. M'aérer l'Esprit était primordial et je pouvais glâner quelques renseignements si je me mettais à croiser quelques indics qui se voulaient fidèles à mon groupe.
L'air neutre, je me mets en quête de l'heure, heure signalée par une pendule juste au dessus de ma tête. Il est près de minuit, l'heure où je vais rencontrer des Devils, Créatures et autres joyeusetés sur ma route. J'en suis fort aise.

Evidemment, c'était ironique.

Ni une ni deux, j'enfile ma longue veste et je disparais telle une Ombre, de mon domaine tant adoré. Je ne sais où aller, mais mes pas me guideront bien, je leur fais confiance. J'avise du monde dehors, dans les rues, des jeunes qui fument et qui me regardent comme si j'étais leur père. En quelque sorte, je le suis mais ils ne le savent pas. Je leur adresse un sourire, ils me regardent encore plus bizarrement. Les jeunes de nos jours ...
Une boîte de nuit, aux éclairages Fluorescents :"The Joke". Etrange, cela veut dire la Plaisanterie ... Drôle de nom pour une boîte de nuit où viennent de multiples entités dont je ne connais pas même le patronyme mais qui m'interpelleront sûrement quand je serais entré. Des Junkies dehors, des jeunes qui ont préféré la drogue pour mère et l'alcool pour père. Je serais d'avis de les sevrer comme il se doit, mais ce serait me mêler de leur Vie, sauf quand ils seront dans le caniveau à prendre leurs dernières doses.
En passant je leur démontre par un seul regard d'arrêter avant la Fin. Je dois être convaicant car ils se stoppent. Apparemment ils me connaissent mais je ne m'attarde pas dehors et je préfère pénéter dans la bâtisse ...

Me voilà entré, dans ce lieu que je qualifierais de débauche ...

Je n'ai pas ma place ici. Je le ressens face aux regards qui m'accusent d'être un étranger. Pour seule réponse, je souris, je ne viens pas déclencher les Hostilités. Juste me renseigner ...
Une serveuse rousse apparaît dans mon champ de vision, poitrine généreuse et sourire commercial, mais elle vient trop près de moi à mon goût. Et elle me laisse un papier, apparemment heureuse de me voir apparaître dans ce trou à rat.
Intrigué, je déplie le papier où une bise carmine vient compléter le petit mot "doux". Si Carrié était là, elle l'aurait étripé et ce devant mes yeux. Mais j'aurais laissé faire ... Faut pas non plus être trop pacifiste.

Hello, beau brun ...

Si tu viens à t'ennuyer, retrouve moi à l'étage 3. Chambre 313.
J'aurais fini mon service dans quelques heures.

Spicy

Inutile de dire que je jetais le petit mot adressé à ma charmante personne, sur le comptoir où je venais de prendre place. Au loin, j'ai cru reconnaître une jeune femme fortement séduisante. Et vénéneuse aussi ...
Je m'accoude au bar, et je la vois arriver en se déhanchant, cette dernière me fait grâce de quelques palabres de la chanson qui l'a vue se trémousser sur la piste de danse. Elle en a fait rêver des jeunes hommes en dansant comme ceci. Divinement dangereuse.
Je la laisse m'approcher mais je reste sur mes gardes. Il se pourrait qu'elle me morde ...

Ah les femmes.

- Perdu ? Non. Seulement si tu t'improvises ma Guide. Lui dis-je avec un sourire qui ne disait rien de bon.

En même temps j'étais dans l'Antre des Devils, et certains ont eu l'air de reconnaître Jason Marshall, le Demiruge. Ne pas faire d'esclandre, si jamais on me cherche des noises ...

- Et toi ? Fatiguée après cette danse très langoureuse ?

"Fatiguée...? Moi...?", répondit-elle en commençant à rire. Le but de la vie d'Aily était de repousser toute limite. Alors... Elle passa sa langue entre ses lèvres, légèrement entrouvertes, avant de mordiller celle inférieure. Elle approcha encore, restreignant toujours plus l'espace entre les deux protagonistes. "Je ne connais qu'une manière de m'épuiser...", finit-elle avec ce regard : 'envie d'essayer?' Elle passa ses mains autour du cou de Jason. Doucement. Puis sur son torse avant d'agripper vigoureusement son poignet et de l'entraîner sur la piste de danse. Exactement, sans lui demander. La demoiselle était plutôt du genre : je vois, je veux, je prends. Enfantillage? Peut être. Mais le jeu pouvait s'avérer dangereux... Autant pour elle que pour ceux qu'elle entraînait dans ses filets. Louve ou Araignée... Mante religieuse... Après tout, il n'y avait pas énormément de différence... Elle se fit elle-même sourire à la pensée que la situation était un juste retour des choses : qu'Adam avait finit par - même si ce serait bref - revenir vers Lilith. Les Eve pullulaient sur terre et étaient d'un tel ennui! Enfin! Aucune des deux sortes de femmes ne pouvait s'affirmait être l'égale de l'autre... Chacune avait quelque chose qui faisait sa fierté ou qu'elle pouvait envier. "Pouvait", évidemment. Puisqu'Aily était tout à fait satisfaite de sa situation, de sa vie. Elle était en quelque sorte, le penchant maléfique des Rebels. Et même celui d'autres Devils, pas toujours assez méchants pour elle.

Arrivée au milieu de la piste après avoir poussée quelques danseurs se trouvant sur son chemin - et elle avait utilisée son don pour le faire, sans mouvement de main ou de tête - elle se retourna vers Jason et le lâcha. Elle ne savait pas grand chose à son sujet. Elle ne connaissait rien de sa vie passée, ni de celle actuelle (et ça ne l'intéressait pas!!). La seule chose dont elle était sûre, c'était qu'il avait tout d'un homme de lettres : plutôt élégant, distant et préférant amplement le jeu de mots que le langage - forcément plus bestial - du corps. Le genre même qu'elle adorait prendre à revers. Qu'elle avait envie de pervertir si vous voulez. Lui croyait en la Loi, faisait le "Bien", en quelque sorte, et contrait donc tout ce que les Devils voulaient instaurer - au niveau de l'image, moins de l'action. Ne laissant point de place à l'hésitation, elle prit les mains du jeune homme pour les placer sur ses hanches. Début de la visite... Un parfait guide! Vous ne trouvez pas? Elle, elle mit ses mains sur sa nuque, à l'orée de ses cheveux. Torse contre torse, elle engagea un mouvement lent en rythme avec la musique. Juchée sur des talons, elle avait gardé son regard dans celui de Jason et sa bouche, tout près de la sienne.

"On candystripe legs the spiderman comes, softly through the shadow of the evening sun. Stealing past the windows of the blissfully dead... Looking for the victim shivering in bed.", chantonna-t-elle. Puis, sa bouche pourpre resta entrouverte, ses yeux fixent, décidés à frapper, sans pour autant avancer. Elle avait envie de jouer...

Hein ? Quoi ?

J'en étais là de mes interrogations quand je croise son regard des plus lubriques à mon égard. Cette délicieuse plante était décidément bien vénéneuse ... Et il fallait que cela tombe sur moi. Je suis pourtant à l'aise avec les demoiselles, mais je dois reconnaître que cette dernière m'impressionne.
La façon qu'elle a de se mouvoir et qui plus est d'attiser ma personne en prétextant ne pas être fatiguée. Oui, merci je pense l'avoir remarqué ... Chose inconcevable, elle avale la dernière distance qui nous sépare en se pendant littéralement à mon cou. Je déglutis, les contacts "physiques" sont bien ma seule faiblesse.
Elle ne connaît donc qu'une manière de l'épuiser ? Oh je pense avoir trouvé et ça ne doit pas être la plus sainte qui soit. On chercherait plutôt du domaine de la débauche. Enfin, je ne pipe mot et je m'essaye au sourire contrit. Je dois avoir une de ces têtes à lui sourire presque niaisement, mais elle a réduit l'écart et apparemment, elle veut le faire de plus en plus.
Si Carrie était là, clair qu'elle l'étripe. Mais la jeune Devil a l'air de savoir ce qu'elle veut ...

Et là, il semblerait que ce soit moi.

Avant d'aller plus loin dans mes pérégrinations intellectuelles, je me sentis aspiré et amené sur la piste de danse par Aileen. Je vis des couples s'extirper en ronchonnant de la piste, je compris pourquoi. La jeune femme n'avait pas l'air du tout étrangère à cette affaire ... Un Don ? Intéressant. Elle me lâcha et commença à me dévisager, comme si je devais venir de la Planète Mars. Ce qui n'est pas le cas, mais par moments mes raisonnements farfelus peuvent l'attester. Là encore je suis muet telle la pierre tombale.
Là, je dois être en train de blêmir, elle me prend les mains et les mets instinctivement sur ses hanches. Ok. Et pour la peine, elle vient mettre les siennes autour de mon cou. Encore ? Et elle commence à onduler sous le rythme que nous octroie cette musique ...
Intérieurement : je maîtrise plus.
Extérieurement : je tente la totale maîtrise. Et c'est pas gagné.

Et me voilà l'objet de "délicieuses" paroles, si on ôte scrupuleusement "dead", "spiderman" et j'en passe et des meilleures. "Victim", c'est pas mal non plus. Mais je grimace à l'évocation de "bed" .... Ouille.
Aileen est si proche de moi, normal on est collés l'un à l'autre. Aucun des couples présents ne sauraient nous différencier. A savoir où elle commence, et où moi je termine ... Shit.
La seule chose que j'ai à faire, c'est d'attendre que la musique se termine, tout en la regardant droit dans les yeux. De mon regard noir et insondable, mais où brille judicieusement une pointe de malice arrangée ...

- Intéressant. Et tu invites toujours sur la piste de danse, des jeunes hommes ? Lui fis-je dans le creux de l'oreille avant de laisser une distance respectable entre nous deux.

N'empêche elle est jolie, mais de là à être femme qui s'attache. Non, elle préfère attacher elle ... Et les hommes comme proies favorites.

Elle caressa doucement ses cheveux quand la bouche de Jason s'approcha de son oreille. Mordillant sa lèvre inférieure, tout en écoutant ses dires, elle commença à se demander si cet homme avait déjà été aussi près d'une femme. Il n'y a pas à se méprendre : il était beau garçon et devait très certainement rencontré un joli succès, mais ce sont ses manières timides et ses questions tendres qui avaient de quoi énerver et attirer Aileen. Bien sûr qu'elle ne savait pas où tout cela allait mener, mais ça n'était pas le but. Elle savait bien que celui-là méritait bien plus qu'une poignée d'oboles et qu'il serait un Devil superbe. Elle se rapprocha à nouveau, histoire que le regard du jeune homme soit penché sur ses lèvres. En souriant, elle répondit :

"Non. Cela enlèverait tout l'aspect exceptionnel et... attendrissant de la chose."

Que ce soit vrai ou pas n'avait strictement aucune importance... N'est-ce pas? Aileen était joueuse... A chaque instant de son existence. Peut être même que cela remontait à sa naissance. Rien n'a d'importance? Mais pour qui...? Jason était déjà venu dans le coin, le jeu avait donc commencé... dès qu'ils s'étaient rencontrés. L'éliminer...? Pour quoi faire? Non... Entre Hybrides, ça ne se fait pas. A moins que l'on trahisse, mais ça c'était autre chose...
Entre eux, elle jouait constamment avec la distance, se reprochant pour mieux reculer, lui prenant la main pour qu'il la fasse tourner et enfin faire reposer son dos contre son buste. Doucement, toujours en rythme avec la musique. Il était exact de voir dans les paroles qu'elle fredonnait... un sens tout particulier et directement adressé à Jason. La chanson était elle même une métaphore... allons bon!

"Quietly he laughs and shaking his head, creeps closer now, closer to the foot of the bed."

Plus mal à l'aise que lui... On meurt! La danse révèle bien des choses comme on pouvait le savoir. Les épaules légèrement crispées du jeune homme en étaient un signe. Elle fit d'ailleurs glisser lentement sa main de la nuque à l'avant-bras de Jason, afin de tourner à nouveau. Les yeux rivés, sur lui, comme si le monde extérieur n'existe pas, ou, plutôt, qu'il n'était là que pour le décor. La danse... c'est un petit peu comme un massage : il ne faut jamais perdre le contact et comme on pouvait s'y attendre, c'était le cas d'Aileen. Elle ramena bientôt ses lèvres près de l'oreille de Jason et souffla :

"Prêt pour la visite?"

Il n'y a pas plus belle qu'une diablesse qui vous tend les bras ...

C'est ce que je pense à ce moment précis, si près de ses lèvres offertes et vermeilles. A la détailler, elle doit en faire tourner des têtes et pas que la mienne visiblement. Je détache lentement mon regard de sa silhouette pour m'arrêter sur celles des hommes la regardant.
Certains sont jaloux, d'autres chuchotent, et les derniers conspirent. Pour ma part, je souris. Un grand sourire étirant mes lèvres fines pour ensuite revenir au point de départ. A savoir la légère mine taciturne que je peux montrer. Je soupire légèrement, chose que je fais d'ordinaire quand je me trouve fatigué. Or ce n'est pas encore le cas, et la demoiselle ici présente voudrait que l'on se fatigue à deux ...
Si j'ai bien compris. Lentement, je me retourne vers l'inconnue qui s'adresse à moi. Je plante mon regard onyx dans le sien mais je suis distrait par ses lèvres.

Encore.

- Donc tu choisis tes proies en les triant sur le volet ? Lui rétorquais-je d'une voix douce et sensuelle avant de m'approcher encore d'elle, à son oreille plus précisément ... Diablesse, je ne sais pas encore comment tu t'appelles ... Tu suscites mon intérêt.

Si Carrie me voyait, il serait certain qu'elle m'émasculerait sur le champ. Mais elle n'est pas là, je souhaite en profiter pour glaner des informations sur cette sculpturale aguicheuse. Surpris je la vis s'emparer de ma main afin que je la fasse danser et qu'elle repose sensuellement son dos contre mon buste. N'étant pas du tout à l'aise avec ce genre de comportement, car je n'aime pas réellement les contacts, sauf avec les proches, j'ai subitement le cœur qui s'accélère.
Mais je fais en sorte de me calmer et de reprendre le contrôle. Je sais pertinemment qu'un déluge d'émotions n'est pas bien pour ma personne. Alors je m'impose des gardes-fous, en espérant que cela marche. Visiblement ça a l'air ...
Je suis un homme, il ne faut pas l'oublier, et jouer ainsi comme cela, attire souvent quelques ennuis.

Bien que ...

Elle continue à me tenter la féline, encore et encore. Je ne me plains pas car je sais le nombre d'hommes qui aimerait être à ma place. Alors subtilement je souris. Un léger sourire carnassier en prime. Je ne dois pas être l'une de ses premières proies à voir comment elle s'y prend ...
Encore de proche de moi et je peux sentir son souffle brûlant contre mon oreille. Paradoxalement, j'en frissonne d'envie.

- Avec un malin plaisir oui.

Perdre le contrôle ? Non pas encore. Mais jamais Carrie ne m'a touché avec autant de désir que cette succube. Alors pour ma part je la saisis par la hanche, durement. Ma manière à moi, de lui montrer que nous sommes à égalité dans le jeu que nous sommes en train de jouer.
Jusqu'à quand ce jeu restera-t-il un jeu ?

Je vais me faire un certain plaisir à le découvrir.

C'est avec un plaisir certain que je te retrouve ! Bon c'est un peu rouillé, tu m'excuseras :s. J'espère que tu ne m'en voudras pas trop Sad

» .: FROM DUST TO HELL :.

** Somewhere... In Hell... ** [PV]

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