.: LA BULL£ :.
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Trinit£
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MessageSujet: .: CONT£XT :.   .: CONT£XT :. Icon_minitime1Sam 5 Avr - 14:10

    .: R£SUM£ RAPID£ POUR L£S FAIN£ANTS :.



    .: SUMMARY ON£ :.


      Le monde dans lequel vous allez peut être entrer est sans aucun doute l'univers le plus sombre que l'on puisse imaginer. Une destiné tragique à laquelle l'humanité meurtrie doit faire face. C'est aprés la troisième guerre mondiale que ce situe notre histoire, là l'homme s'est auto détruit. On craignait le réchauffement de la planète, nous avons donc abrégé nos souffrances.
      Trois ogives auront suffi à disséminer à travers la Terre leurs mortelles particules, emportées par le vent vengeur de ce sol que nous avons tant exploité. Et puis... Nous n'avons pu que constater, observant avec horreur le fruit de notre innocence épanchée sur nous une soit disant miséricorde. La plupart périrent, emportés avec sauvagerie par des maux que nous n'étions plus capables de contenir, d'autres, écrasés par la cruauté et l'égoïsme de notre espèce.
      Mais les malheurs du genre humains ne s'arrêtèrent pas là, et le peu qui survécu à la catastrophe fut contraint de quitter les ruines de leurs foyers, d'où émané à présent la fureur de notre Terre, un nuage radioactif. Sur les six milliards de personnes qui peuplaient la planète, seuls 10 000 ont gagné le pari fou qu'était la survie. Ils se sont rejoints à Sydney, ou du moins ce qu'il en restait alors. A l'aide d'une technologie d'une nouvelle ère, ils ont pu protéger les générations futures des radiations : La Bulle; un champs électromagnétique englobant la totalité de l'ancien site de la ville.
      C'est ainsi qu'ils réapprirent à vivre... Avant que le Malin ne frappe de nouveau ...


    .: SUMMARY TWO :.

      En effet, en d’étranges circonstances, des nouveaux nés perdaient la vie, les uns après les autres, leurs petits corps inertes s’entassant dans les morgues encombrées. Pas un homme ne put en cerner les causes, les pleures des familles s’élevant dans le ciel de La Bulle comme le glas de l’espoir. Et puis, une petite fille s’éleva au dessus de la masse, criant sa colère face au monde, par l’intermédiaire d’un don qu’on osait imaginer. Trinité, c’est ainsi qu’on la nommait, avait la capacité de donner vie à ses dessins, rendre consistante la pêche dont les traits balayaient le papier. Petit à petit, on s’émerveilla de ses prouesses, y découvrant avec délectation la joie d’un bonheur passé. Après de simples objets, ce fut des animaux, des rêves, et puis, elle créa un écosystème complet, assistée par les souvenirs de ses ainés, et enfin, elle donna vie à Géolia, un monde parallèle, copie de notre défunte planète, plusieurs années en arrière. C’est ainsi que naquit un milieu stérile, et propice à la survie des nouveaux nés. Ceux ci, peu après leur naissance, y étaient envoyés, vivant à travers le regard de Trinité qui prenait soin de leurs esprits, tandis que les scientifiques de la WHC, La World Hope Compagny, s’occupaient de leurs corps, restés dans La Bulle. Plusieurs de ces enfants périrent durant le voyage, d’autres survécurent à l’allée, mais pas au retour, et enfin, une mince réussite entoura les quelques survivants, nommés alors les Elus, avant même que leur véritable rôle se dévoile réellement…


    .: SUMMARY THR££ :.

      Parallèlement à cette nouvelle qui éclaira le ciel sibyllin de Sydney, on découvrit avec horreur l’extérieur de La Bulle. Les terres dévastées que constituaient à présent le désert Australien semblaient regorger d’une vie bien différente de celles que nous connaissions. On les soupçonna un moment d'être Gaïa, l'âme meurtrie de la Terre cherchant à reprendre ses droits, et puis, on l'oublia. De mystérieuses créatures, à la forme humaine, mais dénuées de tous sentiments, mis à part une rage incommensurable… Maîtrisant des capacités hors commun, certaines d’entre elles ont fini par réussir à transmettre le virus qui les habitait à plusieurs habitants de la Bulle. Insensibles en premiers lieux, ces contaminés ont finalement développé ces mêmes propriétés, gardant pour certains leurs émotions bien ancrées dans un esprit résistant plus ou moins à l’envahisseur. La WHC a alors pris des mesures drastiques, passant sous silence cette intrusion dans leur système de sécurité normalement infaillible, exterminant de façon systématique les Créatures qu’ils capturaient…


    .: SUMMARY FOUR :.

      C’est alors que le rôle des Elus fut enfin dévoilé aux yeux des scientifiques : ils étaient les seuls à ne pas être affectés par le virus, c’était à eux de protéger La Bulle, c’était leur destin de sauver les restes du Monde…




Dernière édition par Cas£y O'ConnoR le Sam 5 Avr - 21:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: .: CONT£XT :.   .: CONT£XT :. Icon_minitime1Sam 5 Avr - 21:22

.: I. PATI£NT Z£RO : LILLY ZAVAROV :.




    Le 26 avril 1986, la centrale nucléaire de Tchernobyl, en Ukraine, explose en raison de la fusion du réacteur numéro quatre, faisant plus de 60 000 mille morts, et un nombre incalculable de cancers et d'autres maladies mortelles dues au nuage radioactif qui a balayé l'Europe. On estime par ailleurs à environ 6 millions le nombre de personnes ayant reçu de « faibles doses radioactives ».
    Lilly Zavarov, alors âgée de 12 ans, tomba gravement malade quelques jours après, durant l'évacuation de Pripiat.
    Le manque de communication des autorités locales a retardé la prise de conscience de l'ampleur de la catastrophe, et la prise en charge des nombreuses personnes affectées par les radiations.
    C'est l'armée qui était chargée du déplacement des populations. Les parents de Lilly, appartenant à une tranche de personnes aisées, et constatant que l'état de leur fille était de plus en plus préoccupant, décidèrent de chercher un hôpital polonais capable de la prendre en charge.
    Malgré les soins apportés à Lilly, celle ci plongea dans un profond coma quelques heures après son admission en clinique privée. Alexander et Anna Zavarov la conduisirent en France, où un médecin spécialisé s'occupa de son cas.
    Le 7 juillet 2004, après dix années d'un profond sommeil, la petite Lilly, alors âgée de vingt-deux ans, ouvrit de nouveau les yeux à la surprise des médecins…



    «Le 19 janvier 2007, Paris.

    Chers parents,


    Cela fait maintenant presque trois ans que je me suis réveillée. Il est vrai que je suis un peu angoissée… C'est la première lettre que j'écris, et j'espère ne pas être trop maladroite... Les médecins m'ont laissé sortir il y a un peu plus d'une semaine. Même si je dois retourner les voir souvent, j'arrive à étudier et à rattraper les vingt ans que j'ai passé dans un lit d'hôpital. Apparemment, mon réveil les a surpris vu la proximité de la centrale.

    Les médecins disent que j'apprends très vite ! Oui… Ils le disent sans arrêt… Ils parlent de quelque chose, une connexion, je crois… Entre les deux hémisphères de mon cerveau... Enfin… C'est pourquoi ils m'ont gardé loin du monde un certain temps. J'ai pu lire beaucoup de choses ! Comme la Bible, l'Histoire de France, et j'ai aussi parcouru la littérature européenne et la philosophie avec notamment l'étude de l'humanité. Mais ce premier ouvrage reste sombre à mes yeux. Karine ; une femme qui s'occupe de moi et qui me pose toujours plein de questions sur mes rêves, mes souvenirs… ; m'a expliqué que c'était les bases de bon nombre de personnes encore aujourd'hui. Pour m'en apprendre plus, elle m'a apporté le Coran et les autres écrits, les principales croyances de la planète. Je dois avouer que je suis restée perplexe un moment. J'ai du mal à me faire à l'idée que des milliers de personnes puissent croire en la même chose. D'ordinaire, les hommes sont si complexes et possèdent un avis bien diffèrent sur le monde alors qu'autour d'un mythe, chacun y trouve une unité, un attachement… Moi qui n'aime que le concret ! C'est bien loin de ce que je pouvais imaginer. Je trouve d'ailleurs honorable les valeurs de ces divers écrits. Je ne savais d'ailleurs pas du tout quelle religion choisir !
    Lorsque je lui ai dis cela, Karine a freiné mes ardeurs. Elle m'a expliqué que tout n'était pas dans les livres et que la théorie est insuffisante, il faut la pratique pour juger le monde !

    Quelques jours après notre discussion, je me préparais à sortir pour la première fois. J'étais tout excitée à l'idée de voir Paris. Vers deux heures de l'après midi, Karine est venue me chercher. Elle a été si gentille avec moi ! Ca m'attriste de ne plus pouvoir la voir… Si vous aviez été présents ! Elle m'avait prêté quelques vêtements : des bottes, un jean, et un gros manteau.

    Même si le tissu m'engonçait un peu, j'avais hâte de respirer de l'air frais.

    Grande fut ma déception, je peux vous l'assurer. Cette horrible quinte de toux dura près de dix minutes. C'est seulement après que je me suis rappelée le « micro climat » Parisien. L'air y est infect. La pollution semblait comprimer mes poumons.
    Puis, ce fut ma vision qui fut touchée par la monstruosité urbaine. De l'acier, du métal, du bitume, de la tôle et comme parqués, quelques pauvres arbres dépérissant au milieu des gaz d'échappement.
    Karine aperçu aussitôt mon désarroi. Elle voulut me reconduire à ma chambre, mais je me suis finalement habituée à l'air qui semblait peu à peu respirable et à l'horreur de Paris.
    Je me demande si vous vous souvenez de cette ville ! Cela fait tout de même vingt ans... Elle a du changer depuis. Si mes calculs sont exacts, vous avez sûrement du voir la Tour Efeul ou Eiffel je ne sais plus...
    En tout cas, je pense qu'elle résume bien Paris : un enchevêtrement inutile et immonde. Karine m'a affirmé que j'étais trop pessimiste et que beaucoup de monde venait exclusivement pour la voir. Je n'ai pas insisté, mais je pense toujours que c'est une perte de temps et d'argent, et je sais maintenant que ce sont les deux valeurs de Paris et de la France...
    En effet, que ce soit du temps ou de l'argent, les Parisiens n'en ont jamais assez. J'étais complètement désorientée. Une foule s'étendait à perte de vue. Des centaines de boutiques s'étalaient le long des trottoirs et les vitrines, plus décorées les unes que les autres, elles attiraient inexorablement mon regard. Si Karine n'avait pas été présente, soit je me serais perdue, soit j'aurais dépensé la totalité de l'argent que vous m'avez laissé !
    Des appartements surplombaient les pavés, et cachaient le peu de lumière que le faible soleil de janvier pouvait nous apporter. Le froid m'engourdissait les mains mais personne ne semblait atteint par le vent glacial qui s'engouffrait sous mon manteau.

    J'avais assimilé la notion d'argent depuis un certain temps, c'est comme pour donner une valeur à un objet. Mais confronter à la réalité, c'est bien différent. Tout s'achète et tout doit se payer ! Même pour aller aux toilettes ! Les Parisiens sont réellement prêts à tout pour ces beaux billets colorés. Il semble même qu'ils leur attachent plus d'importance qu'à leur propre vie. Quoi qu'il en soit, je crois que je ne comprendrais jamais rien à l'argent… Je pensais que plus c'était cher, plus la qualité devait être bonne… Et lorsque l'on trouve quelque chose de pas cher mais de bonne qualité c'était « une bonne affaire »... Mais apparemment, j'ai encore beaucoup à apprendre… Car à Paris, plus c'est cher, moins c'est solide et plus c'est solide, moins c'est cher… Ca me donne la migraine.

    A la fin de la journée nos pieds étaient meurtris d'avoir tant marché et de s'être fait écraser par un nombre de chaussures incalculable. Le comportement des Parisiens est vraiment à part. Nous ne pouvions pas faire trois pas sans être emportées par un sac à main ou un parapluie. Ca, c'est le manque de temps. Ils sont toujours pressés ! Rien ne doit traîner.
    Je ne suis pas prête pour affronter un monde où l'on ne prend pas le temps d'apprendre, de regarder, de découvrir et de prendre plaisir à ce que l'on fait.

    Lorsque nous sommes rentrées, Karine m'a demandé de lui raconter ma journée. Je lui ai dis tout ce que je viens de vous écrire mais à ce moment de mon monologue, elle m'a arrêtée et m'a dit que ce n'est pas à une fille de vingt-deux ans qui vient de sortir du coma et qui ne connaît rien à la vie à part ce qu'elle en a lu, de s'interroger sur la bienveillance du monde d'aujourd'hui.

    Éreintées par toutes ces émotions, nous nous sommes séparées vers 19h. Seule dans ma chambre, je pus enfin sortir le dictionnaire électronique que j'avais acheté l'après midi même. Il était conçu de la manière suivante : un petit écran et l'alphabet sous forme de touches de différentes couleurs. J'avais tout d'abord cru que c'était un jeu pour les enfants, mais pas du tout, c'était une sorte de liste de tous les mots qui ont marqué l'histoire de l'homme et sa perception des choses.
    J'ai donc commencé par le A. Amour, amitié étaient les deux grands thèmes de cette lettre. Les explications, autant scientifiques que philosophiques, m'en apprenaient un peu plus sur ce que je n'avais encore jamais connu.
    Le B, concernait la Bible. Encore une contradiction puisque dans les C, il n'y avait pas une ligne sur le Coran. Un mort, un ressuscité, une immaculée conception, et des Guerres Saintes, voilà les thèmes qu'abordait le chapitre. Comment une guerre peut-elle être sainte ? Par curiosité, j'ai alors sauté quelques lettres jusqu'à G.

    Il m'aura fallu prés de 3 ans, pour retrouver mes capacités physiques et mentales, presque trois ans, pour en apprendre un peu plus sur le monde et refaire ma vie, presque trois ans pour tisser ma première amitié et je ne sais pas combien d'années pour tomber amoureuse. Mais l'homme lui, en six ans, est capable de tué prés de 60 millions de personnes, en 6 ans, il est capable d'inventer la plus meurtrière des armes, et aujourd'hui, en quelques secondes, il est capable de changer la face du globe... Je suis née trop tard dans un monde d'indifférence…

    Je suis désolée si ma lettre se finit par une note si pessimiste… Mais cela résume bien la noirceur de ma pensée. Comment six milliards de personnes peuvent elles vivre dans un monde où rien ne leur appartient, où ils ne sont pas même maîtres de leurs pensées ? Comment six milliards de personnes peuvent elles vivre après tout ce qu'il s'est passé et tout ce qu'il se passera bientôt ... ?
    J'ai parlé aux médecins et à Karine de tout cela. Ils ont de nouveau fait des analyses, des scanners, des radios et tous les examens possibles et inimaginables. Mais ils n'ont rien trouvé...
    Pourtant je leur ai dit que j'avais vu, je leur ai dit ce qui allait se produire, en Irak et au Japon, puis en Europe et aux États Unis…
    Ils m'ont dit que je perdais la tête et que le passé devait le rester, qu'il ne fallait pas imaginer des choses, ou ne pas prendre des rêves pour des soit disant prémonitions… Mais c'est ce que j'ai vu… Ca va arriver… Je le sais…
    C'est pourquoi je vais commencer à préparer mes affaires, je vous rejoindrai dans quelques jours, ça ne devrait pas être long.
    Cela fait maintenant presque trois ans que je me suis réveillée. Il est vrai que je suis un peu angoissée ... C'est ma première lettre que j'achève sur ces quelques mots, et j'espère ne pas avoir été trop maladroite...


    Votre fille, Lilly. »


    Sur ces quelques lignes, la jeune femme déposa sa plume sur son bureau de verre. L'encre commençait déjà à sécher, mais elle voulait être sûre que cette lettre soit parfaite. Elle souffla légèrement sur les boucles noires et plia soigneusement le papier de ses doigts fins. Sa main encore pâle, trouva l'enveloppe et y plaça avec toute la délicatesse nécessaire, la précieuse feuille.
    Au recto, elle y écrivit : « Alexander et Anna Zavarov ».
    Sur ce, elle rangea ses affaires. Sa plume, son carnet, son ordinateur et les quelques vêtements qui se trouvaient encore sur son lit. Une fois ceci terminé, elle quitta la pièce, en direction de l'infirmerie.
    Elle traversa le long corridor que parcourait la faible lumière des néons. La jeune femme poussa lentement la porte qui grinça légèrement.
    Personne. Lilly emporta quelques objets dans la pénombre qu'elle fourra aussitôt dans sa poche. Elle retourna sur ses pas, prit la lettre, et s'allongea sur son lit.
    « J'ai hâte de vous voir…» dit elle d'une voix douce et calme. De sa robe, elle tira une lame de rasoir. La froideur du métal parcourut sa peau blanche et sectionna sans difficulté les vaisseaux qui parcouraient son poignet, une rivière de rubis se répandit sur le blanc des draps… Prés d'une heure s'écoula. Le tic-tac de l'horloge ne parvint finalement plus aux oreilles de la jeune femme.

    Lilly Zavarov ne laissa que quelques lignes dans la rubrique « faits divers» du journal le Monde. Mais ce monde, qu'elle avait justement quitté, la rejoignit peu de temps après…
    L'arme de défense que l'homme avait créée durant la seconde guerre mondiale mit fin à l'humanité le 11 septembre 2088 et emporta avec elle prés de 7 milliards de personnes.
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MessageSujet: Re: .: CONT£XT :.   .: CONT£XT :. Icon_minitime1Dim 6 Avr - 14:57

.: II. Arrivée imprévue :.
(Exemple de réveil d'une Elue)




    “Il est six et demi, bienvenue sur Nrj, dans instant retrouvez les dernières nouveautés musicales du moment...”
    Un poing rageur s'effondra violemment sur le réveil. Une silhouette informe jonchait le lit asiatique dans lequel dormait chaque nuit Eleanore, une jeune lycéene en terminale scientifique d'un lycée du Sud de la France.Un grognement rauque s'éleva du dessous des couvertures, gémissement plaintif qui semblait canaliser toute la flemardise du monde. Finalement, l'adolescente finit par se lever, non sans mal.
    Les yeux à demi clos, elle croisa son père, déjà vif et reveillé qui la salua d'un baiser sur la joue. Pour l'en remercier, Ely tenta d'ouvrir son oeil droit encore engourdi par l'oreiller. C'était une journée comme les autres, dans un monde qui semblait obstinemment identique à la veille.
    Arrivée à son lieu de torture habituel, la petite lycéenne -grande de par l'âge mais petite de par la taille- traversa la cours en direction d'un petit groupe de personnes, semblable à une meute hostile. S'en suivit un rituel bien étrange : embrassade, jovialité retrouvée après la morosité du matin, et grands sourires amicaux.
    Un groupe de la gente féminine passa à quelques pas de là. Ne leur adressant aucun regard, ce “clan” excentrique et au goût vestimentaire tapageur s'éloigna avec dédain des “gens ordinaires”. Ely avait prit l'habitude depuis longtemps d'ignorer cette classe d'individus “socialement supérieure”.
    Le glas sonna. La foule se mit à grouiller en tout sens telle une termitières. Bientôt, la cours du lycée se vida entièrement.
    “Vous avez régulariser vos absence Mademoiselle Khris ? Je suppose que non. Allez donc me chercher un billet.”
    Le regard de la jeune femme sortit du néant, et se posa sur le visage détendu de sa professeur de mathématiques. D'horribles cheveux d'un blond presque gris parcouraient sa petite tête ovale lui donnant l'air d'un chien d'arrêt prés à l'attaque, un ample sourire niais au bord des lèvres.
    Et oui... La dure loi de l'esclavage habituellement appelée éducation... C'est ainsi, que dévalant les escaliers à toute allure, Eleanore alla chercher un billet d'absence au bureau des surveillants, qui, miracle de circonstances, n'étaient pas en grève aujourd'hui.
    Une fois le ridicule post it acquit, la jeune femme s'attela à gravir les trois étages qui la séparaient dorénavant de la salle de cours. Montant les marches quatre par quatre, elle fut stoppée dans son élan par un bruit tonitruant. Levant la tête en direction du troisième étage, Ely observa avec attention une main glisser le long de la rembarde de l'escalier. Une peur intense s'empara d'elle, son cœur battant à la chamade.
    Finalement elle atteint le couloir dans lequel une unique silhouette sombre tronait en son centre. Instinctivement elle déclencha l'interrupteur.
    Une petite fille, d'âgée environ huit ans, l'observait patiemment, ses petites mains potelées croisées devant sur sa robe violette. Soudain, ses lèvres se mirent à bouger. Seulement, la voix qui résonna dans le corridor n'avait rien de celle d'une fillette.
    “C'est l'heure...” annonça t elle fermement.
    Bouche bée, Ely toisa la demi portion qui lui barrait le chemin de sa salle de classe. Une brise fraîche envahit alors les lieux. La jeune femme ne le l'expliquait pas. D'où pouvait bien venir ce vent dans une pièce sans fenêtre ?
    Tout alla si vite...
    Le minuteur de la lumière finit par couper l'alimentation des néons qui parcouraient le plafond. Dans l'obscurité, une lame de métal étincela. Pas un son ne put sortir de ses lèvres, bloquées par une force mystérieuse.
    “Je suis désolée Eleanore...”
    Les yeux exorbités d'Ely se posèrent sur la petite fille, qui, en un instant, avait traversé la distance qui les séparait. La froideur de l'arme pénétra le corps fragile de la jeune femme. Une larme perla sur sa joue rose. La douleur lui coupa le souffle.
    A genoux, elle observa sa main ensanglanté qui venait d'appuyer sur son cœur meurtri. Finalement, dans une rivière de rubis, le muscle si précieux, si indispensable, cessa de battre, emportant avec lui, une pluie de larmes et de douleur.




    .: III. Réveil douleureux. :.




    Aucun bruit n'annonca l'arrivée de Trinité dans la salle réservée à l'équipe scientifique. Calmement, la petite fille imposa le silence d'un simple regard, animé par la même mélancolie depuis tout ce temps. Cela faisait maintenant plusieurs dizaines d'années que les parents de la petite fille étaient morts et pourtant, aucun jour qui passait, ils n'étaient absents de ses pensées.

    “Elle arrive...”

    Sa petite voix résonna dans la pièce comme le tocsin. Aussitôt une foule d'hommes et de femmes tout de blanc vêtus se mit à se mouvoir en tout sens animés par une exitation extrême. Tous se ruèrent dans le corridor, cherchant des dossiers en cours de route ou bien terminant leur café vivement.
    Leur lieu de rendez vous était une grande salle, entièrement blanche renforcant la sensation de vide qui s'imposait automatiquement lorsque l'on pénétrait dans cette pièce bien étrange. Huit énormes cylindres jonchaient son centre. Chacun d'eux était rempli d'un liquide bleuté opaque, ne permettant pas de distinguer leur contenu. Petit à petit, l'un d'entre eux attira l'attention des scientifiques. La couleur virant du bleu au rose pâle.

    Tout s'enchaîna si vite... Et pourtant, cela semblait prendre une vie entière. La souffrance d'Ely était tel que chacun de ses membres la faisait souffrir le martyr et rien ne paraissait pouvoir l'apaiser.
    Puis... Tout se stoppa. Plus rien... Elle ne ressentait plus rien. Pas même son corps. Une étrange sensation l'envahissait, comme si un voile sombre et duveteux s'était abattu sur elle, l'enveloppant telle une chaleureuse caresse. La douleur l'avait quittée, et un bien être profond s'était emparé de son esprit. Etait ce la mort ? Eleannore y pensa un instant et se demanda alors pourquoi elle en avait si peur; tout n'était que douceur et bonheur dans ce monde d'une adorable couleur rose bonbon qui flottait autour d'elle tel un nuage de barbe à papa.
    Enfin, aprés quelques minutes d'une extase sensitive, Ely retrouva le touché, ses doigts fins se mouvant dans ce qui semblait être un liquide doux mais visqueux. Elle entendit de nouveau son coeur battre, lui rappelant cruellement le sens du temps, marquant chacune des palpitations comme un métronome. Au fil des minutes, la jeune femme avait repris conscience de son corps, du moins, de CE corps, qu'elle ne connaissait pas vraiment. Ses doigts étaient bien plus longs, ses yeux en amande toujours clos l'imaginait également bien plus grande qu'en temps normal, tandis que sa taille, quand à elle, s'était affinée. Son esprit prit petit à petit possession de ce nouveau scaphandre, Eleannore était de plus en plus perplexe, des idées virvoletant en tout sens dans le trou noir qu'était à présent sa pensée. Elle finit par s'apercevoir que quelque chose n'allait pas...
    “Nous détectons une activité cérébrale importante.” annonca avec anxiété l'une des scientifiques qui surveillait les moniteurs.

    Le corps d'Ely reposait sur un ensemble métallique. De cinq orifices sortaient d'imposants tuyaux dans lesquels une substance semblable à du sang s'écoulait jusqu'à la jeune femme. Un masque recouvrait en grande partie son visage. Le processus suivait son cours, le liquide rose avait totalement disparu, dévoilant de larges cicatrices sur les bras, la poitrine, et la nuque d'Eleanore.

    “Activité cardiaque parfaite, nous lançons l'extraction des tubes vitaux.”

    Un étrange picotement lui saisit la nuque, tandis que ses paupières restaient inéxorablement closes malgré tous ces efforts. La gêne se transforma bientôt en douleur, de plus en plus intense, même si elle restait mineure dans sa mémoire face aux stigmates de sa dernière mésaventure. Un bruit sourd suivit les paroles du scientifique. Un dégagement gazeux provoqua une importante buée sur les parois de verre du scaphandre. Les tuyaux reliés au corps encore interte d'Ely se détachèrent, laissant derrière eux d'horribles meurtrissures. Une décharge électrique souleva Ely, que seuls des liens de fer empéchaient de tomber. Puis... Sa poitrine se souleva doucement, emplissant ses poumons de l'air humide du cylindre.
    Trinité enclencha un levier, et le masque qui recouvrait en partie son visage se détacha lentement.

    La peur est sans aucun doute le plus grand stimulateur humain la preuve en est que la jeune femme se débattit avec une rage animale, ses poignés, ses chevilles et ses genoux étant fermement liés à son support. La panique s'était insunuée en elle tel le venin d'un serpent, se répendant avec rapidité dans chacun de ses muscles qui se contractaient, prés à fuir. Mais un bruit métallique retentit soudain, comme une cuve que l'on vide, libérant en grande partie le liquide dans lequel le corps de la jeune femme baignait. Ely observa, inerte et avec attention la pièce qui se dessina devant elle, bouche bée.
    Une lumière intense frappa ses prunelles qui brulèrent quelques secondes, avant de pouvoir détailler cette vue improbable. Une foule de personnes, entièrement vêtues de blanc, se tenait devant elle, derrière une épaisse vitre de verre qui refletait les vifs éclats des néons. De multiples questions se bousculaient dans sa tête, sans que jamais les prémisses d'une réponse ne lui vienne à l'esprit. Un individu se détachait de la masse informe; c'était une petite fille... La même petit fille qui quelques minutes auparavant, saignait Ely devant sa salle de mathématiques. Elle se tenait, droite comme un i, au milieu des autres, son regard émeraude détaillant la jeune captive. Son visage était doux, une intense mélancolie semblait y être gravé, tandis que son expression sérieuse et sûr d'elle tranchait avec son regard enfantin. Ses petites lèvres roses se mirent en mouvement. Ce devait être des ordres : les hommes en blanc commencèrent à papilloner en tout sens, certains surveillant des moniteurs, d'autres frappant frénétiquement sur des claviers gris et usés. Tout semblait entièrement commandé par ordinateur.

    Une peur iraisonnée la submergea comme une vague déferlant sur la côte et un cri aïgu s'échappa de ses lèvres entre ouvertes. La cause de sa terreur ordonna alors qu'on la calme, et un scientifique s'empara de son bras et y laissa glisser une longue aiguille qui transperca sa peau sans aucune difficulté. La pièce se mit à tourner, son esprit s'embruma et sombra dans un sommeil profond.
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    .: IV. Lorsque Mère Nature reprend ses droits… :.



    Journal de Mary Ofbord, 8 décembre 2088 :

    Cela fait maintenant six mois que la première bombe est tombée sur la Corée… Petit à petit, l'humanité tente péniblement de reprendre un souffle perdu après la plus grande catastrophe de tous les temps… Trois engins nucléaires ont défiguré la planète en l'espace de huit semaines…

    Ce sont les États Unis, dirigés par Harry Smith, qui ont transformé cette terre en cratère de plus de 10 km de diamètre… Les relations russo-coréene avaient bien évoluées. Devenus des partenaires commerciaux, la Russie, lors du pacte de Kanggye, avait promis sa protection. Elle se devait alors de répliquer, et elle l'a fait… L'état de New York avait entièrement disparu de la carte… Elle en subit les conséquences les semaines qui suivirent, le Nuage se propageant sur le reste de l'Europe…

    Les radiations sont transportées par les vents chauds… La totalité du globe a été touchée… Seul le sud de l'Australie a été en partie épargné… Nous devons bientôt partir… Un scientifique aurait développé un système informatique capable de protéger une parcelle de terre des radiations… C'est notre unique chance de survie car bientôt, les seules réserves de nourriture et d'eau protégées des ondes, seront épuisées…

    On frappe à la porte, je dois y aller…



    .: V. Au Bout du Jour :.



    Journal de Mary Ofbord, le 8 juin 2102, ancien site de Sydney :

    Voilà… C'est terminé ou presque… L'humanité s'est anéantie… Il n'y a que trois cent mille habitants qui ont survécu, par chance, grâce aux circonstances, ou aux équipements qui leur ont été fournis… Les populations du Tiers Monde ont totalement disparu, vaporisées ou irradiées, il ne reste plus âme qui vivent. Des Européens, des Américains et des Japonais se partagent la Bulle… La Bulle est le nom donné au matériel scientifique qui a été établi autour de l'ancien site de Sydney, un champ électromagnétique qui freine les radiations et empêche le nuage d'atteindre les terres, encore fumantes… Car nous devons tout reconstruire, rebâtir, et réapprendre à vivre… Non… Pas à vivre, à survivre…

    On s'organise comme on peut… Un groupe de quelques personnes tente de se mettre d'accord sur la marche à suivre. J'ai eu vent d'une seconde organisation, mystérieuse, utopique… Mais rien de bien solide…

    Archive secrète N012 de la WHC, l'organisation de défense de la Bulle, même année :

    Un rapport récent vient de voir le jour sur l'activité anormale que dégage le désert australien. Des formes de vie inconnue semblent avoir réussi à survivre.
    Une équipe scientifique, escortée par un commando se prépare à rejoindre le site …

    Archive secrète N015 de WHC, même année :

    Seule une unité des meilleurs soldats déplacée sur le terrain est revenue des vingt-six mobilisées sur place… On nomme ces formes de vie Créature, car ils semblent que ce soit des restes humains dont les cellules et organes morts seraient régénérés par un virus. Elles possèdent une énergie interne extraordinaire. Elles se nourriraient de celle des rescapés humains…

    Archive secrète N018 de l'WHC, deux ans plus tard :

    Nous en savons plus… Seul le champ de protection nous permet de garder les Créature hors de portée. Après le passage du Nuage, il semble que les cellules de nombreux êtres vivants aient réussi à modifier leur ADN, leur permettant de survivre aux radiations.

    Nous sommes également capables d'affirmer l'existence de rescapés possédant des "dons" suite à la catastrophe. Nous avons pu relever des évènements similaires dans le passé comme le dossier "Lily Zavarov" après l'explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl en 1986 ... Il s’est révélé après étude de son cas, qu’elle avait l’une des capacités les plus impressionnantes, celle de voir l’avenir.



    Rapport terminé.
    Général Clintwood.
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MessageSujet: Re: .: CONT£XT :.   .: CONT£XT :. Icon_minitime1Sam 12 Avr - 14:47

    .: IV Et l'espoir Renaît… :.



    Siège de la World Hope Compagny :

    La Bulle a bien changé depuis toutes ces années… Le modernisme, les inventions écologiques et économiques en ressources premières ont fait surface… Faut il croire que l'Homme n'est productif qu'en temps de guerre ? Oui, car c'est bien une guerre que nous livrons… Face à nous même, à nos spectres aigris par l'abus de pouvoir de quelques personnes à la tête du globe il y a plusieurs dizaines d'années maintenant. Ces Créatures ont conquis toute la planète et nous empêche de supprimer la Bulle, devenue inutile.

    Mais l'espoir est né avec moi… Voulez-vous vraiment savoir quel vent à pu mener l'être chétif que j'appelle moi, né en 2188, à devenir l'arme la plus efficace à seulement 8 ans ?

    Tout commence avec les morts prématurées de nouveaux nés… La WHC découvrit bientôt que ces enfants possédaient des "dons", capacités extraordinaires liées à une activité cérébrale bien supérieure à la normale. Lorsque je vis le jour, rien ne prédisait le rôle que j'allais devoir jouer dans cette bataille…

    C'est à cinq ans, que j’ai découvert mon don… Celui d'écrire et de dessiner… Banal me direz vous… Pas tant que ça si l'on sait que je peux donner vie à mes créations…

    Au début, ce n’était que des choses futiles et sans importance comme un oiseau ou une fleur, mais après ma capacité évolua… Ainsi, je pus créer des objets, puis des idées, qui prenaient aussitôt vie, des animaux, des êtres humains, et enfin, des lieux, plus merveilleux les uns que les autres… J'ai d'ailleurs aidé à la reconstruction du micro écosystème de la Bulle.

    Seulement, personne ne savait quand j'allais partir… D'une intelligence supérieure à celle d'une enfant de 8 ans, je savais pertinemment que j'allais mourir, j'avais déjà eu la chance de survivre assez longtemps pour en apprendre suffisamment sur l'horreur de la ville, mais cela ne me faisait pas peur. Car j'avais décidé que je devrais finir mon œuvre avant de fuir vers le monde du rêve : Redonner la terre aux créatures douées de la vie ... En espérant que les hommes ne feraient pas les erreurs du passé. C'est ainsi, que lorsque mon heure venu, mon esprit demeura...
    Et ma capacité calligraphique resta intacte, seulement, ce n'était plus de mes mains qu'émanait l'imagination, mais de mon âme… Ainsi, je pus aider la WHC à réaliser un univers tout entier… Celui de Géolia. Grâce à d'anciens fichiers, nous étions capables de recréer la terre comme elle l'était en 2008, et je la fis prendre vie… Son rôle était tout particulier. Dans l’incapacité de le transposer au nôtre, je ne pouvais qu’y envoyer les esprits des rescapés, leur corps restant dans la Bulle encore tenaillé par la faim, subissant les différences de température, et vieillissant avec les années. C’est alors que la solution vint d’elle même …

    On donna mon nom à cette mission. Son but était de rechercher les rescapés aux dons les plus puissants, et leur permettre de grandir dans Géolia, à l'abri de toutes les pressions de la Bulle… On les appela les Élus. Une immense puissance les habitait, et les aiderait sans aucun doute à combattre les Créatures… Dans ce monde parallèle, ils vivaient comme en 2008, avaient un passé, un présent, et pensait avoir un avenir. Ils ne connaissaient rien de la Bulle et ne se souvenait que de ce que je souhaitais qu’ils sachent. Le fait de grandir loin des Créatures qui régnaient au dehors de la ville, leur permettait un parfait développement de leurs capacités dont la puissance décuplait …

    Seulement, une fois dans Géolia, le seul moyen de les faire revenir dans le présent, était de tuer les Élus dans ce monde parallèle, leurs esprits revenaient donc, leurs dons bien présents… Au début, cela ne fonctionna pas comme prévu. Il y eut des morts…
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